Nos rêves racontent nos ambitions, nos besoins, nos manques, nos véritables envies et nos désirs, nos déséquilibres, nos émotions cachées refoulées, notre quête ultime communément appelée « mission de vie » … Ils sont les photographies les plus subtiles, précises et fidèles de notre être profond, de ce qui est en gestation à l’intérieur de nous. Si nous tendons une main chaleureuse à ce qui s’y manifeste, nous posséderons le potentiel de transformer nos vies. Car nul autre ne nous connaît aussi bien qu’eux.
Chaque image de nos rêves est unique et à son sens propre. C’est en cela que vous pouvez dès à présent ranger dans une malle tous les dictionnaires de rêve que l’on a cherché à vous vendre. Personne ne peut dire à notre place que symbolisent les images de nos rêves. Supposer, proposer, ressentir, raisonner avec elles, oui… mais la seule personne capable d’affirmer le sens final d’une image de l’un de nos rêves, c’est nous.
Leur but est de nous inciter à faire une « pause », nous arrêter dans le tumulte, nous permettre de rentrer à l’intérieur et d’écouter ce qu’il s’y passe, pour prendre des décisions en conscience et non plus par automatisme.
Les études scientifiques le confirment : 95 % de nos activités cognitives (les actions, décisions, émotions, comportements) sont régies hors de notre champ de conscience. Nous ne sommes en « maîtrise » que de 5 % d’entre elles ! Autant dire que notre vie nous échappe presque totalement !
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Le rêve est universellement décryptable et nous avons tous la possibilité de le comprendre. La réalité scientifique a prouvé que, physiologiquement, nous rêvons tous ; et ce jusqu’à cinq ou six fois par nuit (soit presque deux heures). Le rêve intervient principalement lors de la phase du sommeil paradoxal. Le sommeil paradoxal survient à la fin de chaque cycle de sommeil qui dure environ 90 minutes. Toutes ces données nous amènent à estimer qu’à l’âge de 75 ans, nous aurons dormi 25 ans et rêvé pendant 10 ans !
Nos rêvent évoluent avec nous, et leur travail d’éclaireur s’effectue de là où nous sommes.
Un moment consacré chaque matin à nos nuits (dans la mesure du possible) a le potentiel de transformer littéralement le cours de notre existence. À la seule condition d’accorder à nos rêves notre pleine attention, une forme de discipline et surtout notre confiance.
Nos rêves sont une invitation à renouer avec notre guide intérieur, tel un face-à-face avec soi-même.
Passer du « ou » au « et » : S’autoriser le contraire de ce à quoi nous avons habitué notre entourage, voilà la recette pour retrouver énergie, joie de vivre et amour de soi. En embrassant nos dualités, nous devenons enfin vivants.
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On considère depuis Freud que tous les rêves d’une même nuit portent généralement sur une même problématique. Les rêves successifs la mettraient ainsi en scène de différentes manières. Le premier rêve portera sur la racine de la situation actuelle dans le passé ; le second sur ses conséquences et sa manifestation dans le présent ; et le troisième offre une résolution pour le futur. Pour simplifier, voici trois questions qui donnent parfois du sens à l’enchaînement de rêves d’une même nuit : « D’où est-ce que je viens ? Où est-ce que j’en suis ? Où est-ce que je vais ? ».
Les rêves se manifesteraient comme une activation spécifique de l’hémisphère droit, que l’on nomme fréquemment le cerveau émotionnel (royaumes de l’inconnu personnel et du mystère collectif, contrairement à l’hémisphère gauche qui correspond au royaume du connu : logique, analyse, contrôle, langage, écriture, raisonnement…). Mais, si nous ne sommes pas égaux face à elle, la mémoire des rêves se travaille néanmoins comme un muscle et s’améliore lorsque l’on aborde les rêves avec un engagement et un désir véritables.
♦ Tobie Nathan : « Le rêve est une réponse à une question qu’on ignore »
♦ Le Talmud : « Un rêve non interprété est comme une lettre non lue »
♦ Earl Nightingale : « Ce qui se passe à l’intérieur se voit à l’extérieur »
Les cauchemars et les rêves récurrents ?
Les cauchemars sont en fait des cadeaux. Ils manifestent avec fracas le besoin de passer à une étape suivante. Les cauchemars nous apprennent à prendre notre place et à mettre nos limites. Ils sont un signal d’alarme tiré par l’inconscient afin de nous dire que quelque chose n’est plus viable et doit être changé. Comme des opportunités de croissance, ils sont souvent les carrefours des plus grandes prises de conscience et révolution dans votre vie.
Les rêves d’ombre ?
Tout ce qui, dans la vie et dans le rêve, crée une réaction émotionnelle fait partie de notre ombre. Nos ennemis nocturnes sont nos opportunités de croissance. Dans le travail des rêves, il est essentiel de préciser qui est le « Je ». « Quelle est cette part de vous qui vit le rêve ? En quoi les figures rencontrées sont-elles différentes de vous ? ». Cette différence nomme les aspects de l’ombre qui cherchent à être réinvestis dans votre vie.
Le travail des rêves a le pouvoir de nous faire gagner du temps. En effet, le travail de connaissance de soi possède cette qualité : il nous recentre sur l’essentiel. Ainsi, il élimine le stress et le superflu du quotidien.
⇔ Sans dialogue avec son monde intérieur, il n’y a pas de réel changement possible. Mettre de la conscience, tel un projecteur dans une pièce obscure, est le début de la transformation.
Auteur : Amala Klep Kremmel
Editions: Le Souffle d’Or
Réflexion:
En effet « miroir », en quoi cette lecture pourrait-elle évoquer votre parcours et comment pensez-vous qu’elle nous inspire dans nos accompagnements de cadres & dirigeants, en OUTPLACEMENT INDIVIDUEL et EXECUTIVE COACHING ?
Au plaisir de futurs échanges …